Qui suis-je ?

Je me prénomme Béatrice et

je vais vous raconter ici comment

ces Danses sont entrées dans ma vie ! 🙂

Plus que le goût pour la danse, c’est avant tout mon goût pour la pédagogie qui m’a amenée à transmettre les Danses Sacrées en Cercle.
J’ai toujours pris beaucoup de plaisir à transmettre les sujets que je maîtrise, et j’ai une facilité naturelle à expliquer des concepts d’une façon qui en facilite la compréhension.

En revanche, avant de rencontrer ces danses, jamais je n’aurais pensé un jour utiliser ces compétences pour transmettre une discipline physique. Peu sportive, j’ai très peu de goût pour les performances physiques. Je disais de moi que je ne savais pas danser même si j’aime bouger dès que j’entends une musique un peu rythmée.

 

Enfant mes capacités physiques étaient assez limitées et je regardais avec envie les corps sveltes des petites danseuses classiques en me disant que je n’avais pas le physique adéquat pour cette pratique. Je trouvais ça joli mais inaccessible…

 

Ma rencontre avec les Danses Circulaires Sacrées.
Elle a bien failli ne jamais avoir lieu !! 🙂

Le jour où mon grand ami Roudy m’a proposé de venir danser en cercle avec lui dans les ateliers de Christone Vincent à Paris, j’avais dit un grand « OUI » ! à l’idée de partager un moment joyeux avec lui !

Et, quelques jours avant la première soirée, il évoque devant moi le sujet en les comparant ( pour simplifier je suppose ) à des danses folkloriques… 
Le mouvement de recul a été immédiat, des souvenirs moins que joyeux liés à mon expérience des danses folkloriques durant l’enfance, refaisant instantanément surface… presque paralysants.
Heureusement, j’étais déjà dans un parcours de formation en « Intelligence Relationnelle® » * qui m’avait permis de regagner en confiance et d’accepter de sortir un peu plus de ma zone de confort pour peu que le contexte propose suffisamment de garanties de « sécurité » à mon système nerveux. 
Finalement la perspective de passer une soirée avec Roudy a été plus forte et surtout je sentais qu’en sa présence rien de grave ne pouvait arriver.

 

Le jour J, j’étais quand même un peu tendue et, quand Christone avec son sourire radieux annonce le 2ème principe de base des Danses Circulaires Sacrées, (à savoir, il n’y a jamais d’erreur, rien n’est grave si on se trompe et il n’y a pas de comparaison ni de compétition, l’important c’est de se faire plaisir et de laisser venir ce qui vient ), mon cerveau entend mais mon corps reste tendu et je me concentre pour « bien faire ».
Autant dire que j’ai vécu les 2 ou 3 premières séances dans une sorte d’inconfort alternant moments joyeux et crispation sur la petite voix qui jugeait que « je ne faisais pas assez bien ».

Jusqu’au moment où j’ai vu Christone lui même s’embrouiller et oublier des pas. Alors quelque chose en moi s’est réellement détendu et j’ai pu goûter à la force de l’exemplarité. Il avait dit que lui aussi, il lui arrivait de « se tromper » et que ça n’enlevait rien au plaisir qu’il avait à vivre ces danses au sein du groupe. Je partage avec lui le constat que ces moments où l’on rate un pas, oublie une partie des mouvements, arrivent quand nous remontons dans nos pensées, quand nous ne sommes plus tout à fait présents à nos pieds, à notre corps.


C’est en cela aussi que ces danses sont précieuses pour moi. 
Elles m’invitent à rester présente à mon corps, à la façon dont il se déplace dans l’espace en présence d’autre personnes et dans un contexte de partage joyeux en musique et d’accueil bienveillant de chacun(e) tel(le) qu’il(elle) est. 

 

Je suis donc devenue une participante assidue des soirées de Danses Circulaires Sacrées parisiennes et j’y ai encore découvert combien la joie de vivre connectée par les danseurs, Christone le premier, était contagieuse et tellement bonne à ressentir.

Le plaisir sensoriel parvenant à la fois des canaux auditifs, visuels et kinesthésiques, associé à cette émotion de Joie, a ancré progressivement en moi le goût de pratiquer seule chez moi entre les soirées.


Pendant toute une période, la pratique des DCS faisait partie de mes « routines » quotidiennes.

J’ai pu remarquer combien cela m’a soutenue dans une période de grande instabilité dans ma vie. Me faire plaisir en dansant celles que j’avais intégrées facilement. Prendre le temps de pratiquer, encore et encore, celles qui étaient plus difficiles pour moi et finalement célébrer la fluidité de la pratique quand le corps a intégré les pas et se laisse juste porter et emporter par la musique.

 

Qu’elles invitent à la méditation ou à l’expression de mon énergie de Vie, calmes ou rythmées, lentes ou rapides ces danses m’aident toujours à m’ancrer dans ma verticalité d’humaine, debout entre Terre et Ciel. Les pratiquer en groupe m’amène à explorer et cultiver la dimension du partage et du lien.

 

Et puis Christone a décidé de déménager dans le sud de la France et les soirées risquaient de s’arrêter à Paris.
Alors, avec Claire, une autre participante assidue à ces soirées DCS, nous avons choisi de poursuivre l’aventure pour nous et pour continuer à partager ces moments de plaisir avec les parisiens qui les suivaient. Nous avons ainsi coanimé pendant 2 ans, (entrecoupés par les périodes de confinement) avant que moi même je ne déménage dans le sud de l’Ardèche. J’y propose maintenant des ateliers de 2 heures ou d’une journée, ainsi qu’à Montpellier.

Je coanime aussi depuis peu, avec Josine Zon, guide et formatrice en Danses de la Paix Universelle, des journées où nous alternons ces deux approches.

Et je continue depuis à enrichir mon répertoire notamment avec Geneviève Khemtémourian ainsi que Geneviève Feltz et Luc Lalande.

Avec Roudy et Claire, mes complices dans cette aventure. Merci à eux ! 🙂

*Intelligence Relationnelle® : approche psychothérapeutique modélisée par le neurologue français François Le Doze (https://selftherapie.com/) alors qu’il était depuis 10 ans formateurs en  IFS¹.
Suite à sa rencontre avec Déborah Dana (thérapeute américaine ayant appliqué en clinique les principes de la Théorie polyvagale² de Stephen Porges) et Deirdr Faye³ (thérapeute américaine spécialiste de la théorie de l’attachement de John Bowlby⁴), il élabore une méthode alliant ces 3 approches. 

 

¹ Approche thérapeutique élaborée par Richard Schwartz depuis les années 1980 (https://ifs-institute.com/about-us/richard-c-schwartz-phd)

² Pour télécharger en français le « Guide du débutant en Théorie Polyvagale » : https://14dbc715-19a4-4ae3-8e9a-f14071401acd.filesusr.com/ugd/8e115b_1b820d3efea74927a35cb260da61713b.pdf
Un petit bijou de synthèse et d’illustration de cette formidable théorie. Elaboré par Deborah Dana, il est disponible aussi en anglais, suédois et polonais dans la rubrique « resources » de son site : https://www.rhythmofregulation.com/resources 

³ Deirdr Faye : https://dfay.com/ 

 John Bowlby : https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Bowlby